Actu ciné : Dernière minute !

Alors que notre cher Depardieu annonce qu'il présentera ses deux derniers films à Cannes, nous connaissons tous l'incroyable boulimie de notre Gérard qui, désormais, se veut un acteur entièrement international :
Un film Américain qui fera couler de l'encre, à propos d'une version fictive inspirée librement de l'affaire DSK, "Welcome to New York"... Espérons juste que le film ne souffrira pas trop de cette tendance au côté puritain qu'ont parfois les Américains à abuser, à travers leurs films, particulièrement à Hollywood ! Le second film, une sorte de biopic lui aussi (on le sait, c'est à la mode !); "United Passion", Film au casting prestigieux ou il aura comme partenaire Sam Neil et Tim Roth qui présente aussi "Grace de Monaco".
L’occasion pour l'acteur de reprendre le premier rôle alors qu'il s'était surtout fait remarqué pour des rôles secondaires ces dernières années.

Pendant ce temps, à Monaco, on ira pas faire les plages de la Croisette : cette année la famille princière boycotte le Festival de Cannes. Et crie au scandale médiatique pour le film sur Grace Kelly. Est-ce le sujet, la fin tragique mystérieuse...? Bref tout ce bruit ne devrait qu'au contraire raviver la curiosité des spectateurs à voir le film.
J-1 pour Cannes.
Mais on apprend que les studios de Bry sur Seine annoncent leur fermeture définitive. Non ce n'est pas l’œuvre d'un scénario tragique mais bel et bien une réalité, et une catastrophe pour le cinéma hexagonal. Une perte de patrimoine considérable est à prévoir, car si les Américains sont très attachés à leurs décors de cinéma, au point de les visiter chaque année ou de les conserver comme monument national ou comme des œuvres d'art à part entière, la France, elle, ne semble pas s'en préoccuper. Les studios devraient être démolis, vendus, puis répartis aux quatre coins du monde. Un profit qui devrait profiter au studio de Luc Besson. Comme c'est monnaie courante actuellement - la monopolisation des entreprises - on s'y habitue, mais à quel prix ? Celui de perdre ses droits d'expression, celui d'attendre des années avant d'avoir une place de tournage, ou encore de licencier des centaines d’artisans qui travaillaient sur place pour toujours plus d'argent !

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