Frank Capra drôle émouvant : l'homme de la rue au travers de Gary Cooper !

J'ai découvert un chef d'œuvre un coup de cœur ^^

Poésie, émotion, un film dessiné, ou on imagine plein de couleurs. Toujours autant d'actualité ! 

Ici Babara Stanwyck journaliste qui se fait licencier tente de se venger en créant de toute pièce le personnage d'un clochard au travers duquel elle a décidé de dénoncer les malheurs de la vie avant de se suicider du haut de la mairie de sa ville le soir de Noël. L'article publié fait scandale tout le monde veut rencontrer ce fameux John Doe, le journal décide de se servir d'un homme de la rue, Gary Cooper, et de créer un mythe. Au début Barbara Stanwyck, qui contrôle le personnage, a carte blanche pour créer un héros populaire qui réconforte les citoyens Américains, et tout semble merveilleux. Mais les patrons du journal veulent y gagner en retour et ont bien l'intention de se servir de la notoriété du personnage pour gagner en politique.  

En voilà un film qu'on devrait nous diffuser plus souvent les soirs de Noël, et qu'on ne voit jamais; mieux que le père Noël, Gary Cooper au travers de son personnage nous offre le plus beau des cadeaux, celui du bonheur.

 En voilà la preuve que le cinéma peut nous vendre du rêve. Et dire que l'on néglige si souvent le pouvoir de la comédie. Et oui la comédie sociale existe, elle critique notre société et parfois avec bien plus de sincérité qu'au travers du simple drame. Oserez-vous regarder en face et sourire de vous-même ? Ici Capra dénonce, il montre par sa propre influence ce qu'on nous influence chaque jour, ce que plus personne n'ose dire dans les films actuels. Dans tous ces films qu'on censure, que tout simplement on ne distribue pas. C'est la simple vérité que notre monde est simple et qu'il n'est pas commercial, pas individualiste, pas sans espoir... Ce monde nous le vivons chaque jour où trop souvent on se ment à soi-même pour rester dans ce monde d'apparence. Si ici Gary Cooper, appelé Jonh Doe, crie haut et fort ce que l'homme de la rue cache au fond de lui, c'est finalement pour nous rappeler que nous ne somme pas seul. N'y voyez aucune forme de naïveté, ce serait ne pas analyser la situation. Et puis un homme sans arrière pensée est ce qu'il y a de plus beau et c'est pour çà qu'ont s'attache à ce John Doe inventé de toutes pièces par le personnage de Barbara Stanwyck.


Le film, c'est aussi un formidable jeu de lumière avec le noir et blanc, le contraste de la nuit et le blanc de la neige par exemples. Barbara Stanwyck écrivant de toute hâte sur sa machine à écrire en contre plongée sur fond noir est vraiment la preuve créatrice de la mise en scène du cinéaste.Orchestré avec minutie, joué dans le cadre des plus belles comédies populaires, tous les décors bien que artificiels et sorties de studios, avec fond en décors peints. Rien n'en est gâché car tout sert à créer une atmosphère de rêve éveillé. Une comédie dramatique, romantique, certes, mais son contexte social ne le fait pas tomber dans l'eau de rose. Aller chercher plus loin, je ne pense pas qu'un tel film pourrait voir le jour aujourd’hui et c'est bien dommage. Surtout dans le contexte actuel où il y a pourtant, tant à dire. Mais aucun producteur n'en voudrait, ici pas de super héros, pas de marque à vendre... Alors pourquoi un happy end ? Car finalement c'est une preuve d'espoir qui l'emporte. L'amour ne meurt jamais. Et si quelqu'un vous dit le contraire, gare aux vautours, c'est à cause de cela que vous n'êtes pas libre et que vous devenez à cause de vous-même, des vautours, dit le personnage du colonel joué par Walter Brennan. Preuve que le cinéma américain n'a pas toujours été aussi aseptisé et commercial qu'aujourd'hui. Allez regarder cet "homme de la rue", un vrai remonte moral, un grand moment de bonheur qui  vous rappellera que vous n'êtes jamais seul et que la joie de vivre, elle se partage !!!   

Alors vivez, criez, car la seule drogue dont vous avez besoin c'est la vie ! 
Le film rappelle qu'on peu apprécier son travail et que même si on ne nous en donne pas on peut toujours se le donner nous-même entre nous pas la peine d'attendre que se bougent les hommes politiques. D’ailleurs internet est pour cela un moyen merveilleux puisque je peux vous faire partager mes émotions de cinéma en toute liberté. 

À ce propos mon coup de gueule personnel : Pas plus tard qu'hier un copain m'a envoyé cet article ridicule !
Ne laissez jamais les autres choisir à votre place ! Mais il y a tellement de belles choses à voir et découvrir. Qu'on ne connait pas, qu'on ne nous laisse pas voir, jamais diffusé ! Ici tout sera donc vendu par la même société, une monopolisation de plus. Non, on a pas à être catalogué, oui madame la Ministre, j'aime de tout; autant Capra que Jean-Pierre Mocky, Truffaut que Zemeckis... car si on aime le cinéma, il faut connaître tous les cinémas ! Alors que proposez-vous ? Quel profit commercial voulez-vous en tirer ? Une capitalisation artistique, quelque chose qui ne s'achète pas; le rêve, le bonheur ! Une ministre sociale tellement embourgeoisée, que les énarques en oublient leurs principes, à tel point qu'ils ne veulent plus s’appeler socialiste mais démocrate. Pour le chic international dont de toute façon ils sont eux-même victime.
 

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