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Piccoli, Piccoli...!!!


Le grand Piccoli, une filmographie internationale titanesque, héros de la nouvelle vague, il a tourné avec les plus grands : Hitchcock, Renoir, Resnais, René Clair, Manoel de Olivera, Angelopoulos, Raoul Ruiz, Luis Bunuel, Bellocchio...,

Après de petits rôles sous la direction de grands metteurs en scène
(Jean Renoir "French can can", René Clair "les grandes manœuvres")
Luis Bunuel lui offre un second rôle important dans "Le journal d'une femme de chambre" aux côtés de Jeanne Moreau.

Très vite il enchaîne avec "Le mépris", film polémique de Jean-Luc Godard. Il joue face à Brigitte Bardot.

 

Le réalisateur Jacques Demy fait appel à lui pour jouer dans son fabuleux casting des "demoiselles de Rochefort". Que dire de plus sur ce film merveilleux chantonnant et ensoleillé.


Il retourne avec Bunuel dans le film "Belle de jour" à nouveau avec Deneuve. Puis Michel Deville pense à lui pour son film "Benjamin mémoire d'un puceau".


Il joue avec Claude Jade et Philippe Noiret dans le prestigieux film d’espionnage d’Alfred Hitchcock "L'étau"


Puis il devient encore plus populaire pour son rôle dans le drame de Claude Sautet "Les choses de la vie".


Le film Italien scandale au festival de Cannes "La grande Bouffes" fut longtemps interdit et mal jugé.

 

Le jeune Léo Carax lui propose un film audacieux, "Mauvais sang" sur le sujet du sida sujet encore très brûlant. 


Il rencontre un bon succès public avec la comédie de Louis Malle "Milou en mai", film sympathique où il tient un rôle sur mesure.


L’univers du dessinateur Enki Bilal est toujours surprenant, "Tykho Moon" offre à Piccoli l’occasion d'un film de science fiction hors norme aux côtés de Trintignant. Théo Angelopoulos lui offre un rôle dans "La poussière du temps". Mais c'est surtout dans le film Italien de Nanni Moretti  "Habemus Papam" applaudi à Cannes qu'il prouve une fois de plus tout son talent d'acteur, dur de résumer une telle carrière d'un si grand comédien...




La palme d'Agnès !

Agnès Varda 

Quel artiste ou cinéphile ne rêverait pas de rester enfermé des heures à écouter parler Agnès Varda, et pour cause, elle connait tant de choses, elle a travaillé avec ou rencontré tant d'artistes.

Elle et Nelly Caplan, sont sans doute les seules femmes réalisatrices de la nouvelle vague à avoir su s'imposer dans un milieu d'hommes.

Elle va être la première femme de l'histoire du festival de Cannes à recevoir le prix de la prestigieuse "Palme d'honneur" pour l’ensemble de sa carrière juste après Woody Allen, Clint Eastwood, Bertolucci et son ami Manoel De Oliveira.

Cet émouvant passage issu du documentaire "Agnès de ci de là varda " reste un souvenir magique !


Cette photographe en 1954, tente de faire un film avec ses modestes moyens, où elle fait débuter un certain Philippe Noiret, son premier film; "La pointe courte" qui marque par sa différence des autres films un nouveau genre de création.

Mais c'est 5 ans après qu'elle réalise "Cléo de 5 à 7", ce film culte deviendra l'un des plus importants de la nouvelle vague.

   

Compagne de Jacques Demy, elle l’accompagnera sur de nombreuses aventures de tournage, jusqu'aux États-Unis  pour le film "Model shop" ! Elle sympathise avec un jeune cascadeur débutant, un certain Harisson Ford.

En hommage à son mari malheureusement disparu, elle réalise un sublime film, ni documentaire ni film. Un vrai ovni du cinéma, une réussite de montage. Une œuvre singulière et si émouvante ! Quand j'ai découvert ce film au cinéma lors des rencontres des cinémas d'Europe d'Aubenas je croyais bien connaître Jacques Demy ayant vu pas mal de ses films, mais en fait il n'en était rien. Le petit Jacquot qui comme moi dessinait et rêvait de cinéma, fils d'un garagiste, fera chanter les plus belles femmes de son temps et danser les hommes les plus prestigieux.

J'ai eu l’occasion une fois de poser une question à Agnès Varda au festival Lumière: ma question était à peu prés "Quel conseil me donneriez vous si de nos jours je devais réaliser une comédie musicale ?" sa réponse :
"Aucun, n'écoutez aucun conseil, n'attendez personne, faites-le de vous même"


Reine du documentaire comme du "Documenteur", Agnès Varda a reçu un César du meilleur documentaire pour son film "Les plages d'Agnès". Mais d’où sort-elle cette incroyable force qu'elle puise pour raconter avec tant de justesse ces aventures qui nous font rêver de film en film.  

 

Et enfin retour sur ce documentaire diffusé sur Arte en plusieurs parties, véritable chef d'oeuvre d'une vie d'un voyage, un poème sur ses amies, ses rencontres et ses créations... A voir d'urgence !!!
"Agnès de ci de là varda "


Certes Agnès n'est pas la reine du box office comme on en parle tout le temps de nos jours, mais celle de la narration que l'on chuchote justement d'oreille en oreille comme un secret ! D’images en images !




Disparition de notre ami Manoel de Olivera à l'âge de 106 ans !

Ce n'est malheureusement pas un poisson d'Avril, alors que je vous préparais un article sur les 100 ans du cinéma Bulgare, j'apprends la disparition soudaine du réalisateur Portugais qui venait de sortir son dernier film à 106 ans ! 

Alors que nous venions de fête les 120 ans du cinéma et qu'il venait de faire le tour du monde des journaux télévisés,
Il est le seul réalisateur actuel à avoir reçu la Palme d'or du centenaire à Canne !


Ce n'est qu'un au-revoir, ce n'est qu'un au-revoir !