Quand ont dessine et qu'on aime le cinéma, quoi de plus naturel que de se diriger vers le film favoris du festival d'animation d'Annecy.
"Le garçon et le monde" est un film étonnent qui donne un jugement difficile sur l'état de notre monde, mais vu au travers des yeux d'un enfant. Ce conte musical et coloré, dont la narration peut sembler un peu compliquée pour le jeune public, et dont pourtant ce bilan raconté de manière poétique, qui parait bien loin des Mickeys traditionnellement montrés au cinéma, se rapproche des Silly symphonie ou des paysages Brésiliens des premiers films Disney. Le côté hypnotique rappelle le travail de Richard Williams sur son film inachevé "The thief of the cobbler". Bref une bouffée d'oxygène de couleurs et de rythmes Brésiliens. Pour servir cet élan écologique, comme souvent défendue en animation comme par exemple au plus connu Miyazaki, les événements récents sur les débats de la coupe du monde au Brésil justement, la mondialisation commerciale et industrielle, les jeux olympiques de Russie, la liberté d'expression sont rappelés de manière simplifiés au travers de nombreux symboles: quoi de mieux qu'un dessin pour raconter le regard d'un enfant face au monde qu'il traverse en attendant un espoir, une prise de conscience. Mais ici pas de morale, pas de fin, juste une boucle, un éternel recommencement !
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